Le rendez-vous de la mobilité
«Le marché des véhicules électriques est désormais bien implanté». Le constat que pose Raphaël Garcia s’appuie sur des chiffres. Notamment ceux du Garage Olympic SA, dont il est le CEO.
En 2021, 25% des véhicules achetés par ses clients étaient 100% électriques. Une proportion jamais atteinte jusque-là et qui démontre de l’intérêt des Valaisans pour cette nouvelle forme de mobilité.
Plusieurs raisons expliquent ce succès. Il est d’abord technologique. Il y a quelques années encore, la plupart des constructeurs reprenaient les châssis de leurs modèles thermiques et y ajoutaient simplement un moteur électrique. Désormais, ils proposent des modèles spécifiquement pensés à l’e-mobilité. «Que ce soit en termes de puissance, d’accessibilité, de prix ou d’autonomie, l’offre de VW, par exemple, correspond de mieux en mieux aux attentes des clients», relève Raphaël Garcia.
Les véhicules électriques se révèlent aussi adaptés aux réalités topographiques valaisannes. Les routes de montagne permettent, à la descente, d’engranger autant d’énergie, voire plus selon les modèles, que celle nécessaire à la montée. L’argument est aussi financier. Au moment du «plein», le coût de l’électricité – durable – étant relativement bon marché en Valais. Mais aussi à l’achat, compte tenu des incitations mises en place au niveau cantonal, et parfois communal. Une prime jusqu’à 3'500 francs peut être accordée à l’achat d’une voiture électrique, en fonction de son poids. L’installation d’une borne privée est quant à elle subventionnée d’au moins 700 francs. Des arguments qui pèsent dans la balance.
Rouler électrique devient de plus en plus intéressant sur le plan financier. Mais ce potentiel peut être optimisé en adaptant sa manière de conduire.
L’acquisition d’un véhicule électrique permet déjà de faire de substantielles économies à moyen et long terme. Pour sensibiliser ses nouveaux acquéreurs de voitures électriques à ces enjeux, le Garage Olympic SA leur offre deux heures de formation auprès de permis.ch, une école de conduite présente dans cinq villes valaisannes, spécialisée dans l’e-mobilité.
Mettons les choses directement au clair! On ne parle pas d’une heure d’auto-école en compagnie d’un moniteur, mais plutôt d’une rencontre visant à familiariser les propriétaires aux spécificités de leur nouvel engin. En somme, le comprendre pour mieux optimiser son autonomie, et donc réaliser de belles économies.
«Nous débutons toujours par une discussion autour des attentes du conducteur», détaille Grégoire Praz, co-fondateur de permis.ch. «Nous passons environ une heure sur la route. Cela nous permet de prodiguer des conseils pour consommer moins d’énergie. Nous abordons aussi des questions plus générales, notamment comment recharger la batterie.» Par exemple, une personne qui vit en montagne n’aura pas nécessairement intérêt à faire complètement le plein durant la nuit, puisqu’elle pourra profiter de la descente en repartant le lendemain et finir la recharge.
Mais, en termes de conduite pure, qu’est-ce qui différencie l’électrique de la thermique? «L’absence de bruit et de vibration», répond immédiatement Grégoire Praz. «On en oublie parfois les limitations de vitesse. Et en tant qu’expert de mobilité, on doit rappeler aux possesseurs de véhicules électriques que s’ils roulent trop vite, ils consomment proportionnellement plus d’énergie. Et perdent donc en autonomie. Entre 10 et 20%, selon leur manière de conduire.» La finesse sur l’accélérateur est donc vivement recommandée.
Qu’en est-il des hybrides? «Ce sont des véhicules pour lesquels la technologie ne peut pas tout faire à la place du conducteur», relève Grégoire Praz. À savoir que c’est à l’humain derrière le volant de choisir s’il souhaite rouler uniquement sur son moteur électrique ou en mode assistance. «Il est donc encore plus important de connaître sa voiture».
Dans ces conditions, il est donc difficile de partager des conseils généraux. En général, c’est la distance à parcourir qui doit déterminer le mode à utiliser. «Les modèles les plus récents permettent tout à fait d'effectuer un trajet Martigny - Sierre uniquement en électrique. Pour des trajets plus longs, il faut en revanche miser dès le départ sur une propulsion hybride.»
Améliorer sa conduite et augmenter son autonomie est à la portée de tous. «Tout ce dont nous discutons est facile à comprendre», rassure Grégoire Praz. Le spécialiste de l’e-mobilité tient toutefois à rappeler que l'essentiel reste de choisir la voiture adaptée à ses besoins. Il est donc vital de bien les partager auprès de son concessionnaire.
La VW ID.4 GTX est plus qu’une version améliorée de sa soeur la I.D 4. Elle est le premier SUV de la marque à bénéficier de quatre roues motrices. Un atout sur les routes valaisannes, ce d’autant plus qu’elle tolère l’attelage d’une remorque. Et en bon SUV, l’intérieur s’avère suffisamment spacieux, y compris pour les passagers arrière.
Comme l’indiquent ses initiales, ce nouveau modèle se veut aussi sportif. Par son design, mais aussi par son accélération: 6,2 secondes pour passer de 0 à 100 km/h grâce aux deux moteurs délivrant 299 CV. Le constructeur annonce en outre une autonomie de 480 kilomètres. Certains la trouveront certes moins nerveuse que des concurrentes, mais l’ID.4 GTX se démarque tout de même par sa polyvalence.
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