Le rendez-vous de la mobilité

L’électrique se décline aussi en occasion

De plus en plus de véhicules électriques se retrouvent sur le marché de la revente. Avec l’évolution technologique des batteries, leur prix tend à baisser, tout en gardant de bonnes performances.

La vente de voitures électriques frôle désormais les 20% en Suisse. Ce succès s’explique de nombreuses manières. L’offre s’est développée pour couvrir les besoins d’un large public, que l’on recherche une petite citadine, un SUV familial ou même un véhicule utilitaire. Le réseau des bornes de recharge s’est aussi agrandi. Les consommateurs sont devenus mieux informés sur l’intérêt écologique et économique de ce type de mobilité.

En outre, depuis trois ou quatre ans, le marché de l’occasion s’est développé, abaissant une des dernières barrières restantes pour le plus grand nombre: le prix. Avec quelques milliers de kilomètres au compteur, certains modèles sont ainsi disponibles à partir de 18'000 francs.

L’évolution technologique, une aubaine

Le marché de l’occasion s’avère profitable pour les vendeurs comme pour les acheteurs. Le service d’évaluation des voitures Eurotax estime qu’un véhicule électrique perd 50% de sa valeur après trois ans, soit moins qu’une auto à moteur thermique, pour laquelle la moyenne se situe plutôt à 56%. Une perspective intéressante pour qui cherche à vendre.

Pour qui achète, l’affaire est aussi profitable. L’évolution du prix des électriques tient aux développement technologique qui touche les batteries. Celles-ci perdent en effet de la valeur, en comparaison des modèles récents, qui bénéficient d’une meilleure autonomie et d’un temps de recharge restreint. Toutefois, cela ne signifie pas que ces voitures d’occasion souffrent de performances diminuées.

D’une part, la plupart des constructeurs garantissent leurs batteries pour une durée de huit ans et 160'000kilomètres. L’ADAC, l’équivalent allemand du TCS, a récemment testé celle d’une ID.3 sur 100'000 kilomètres dans des conditions de recharge qui ne respectaient pas les recommandations du constructeur. Elle disposait toujours d’une capacité de 93%.

D’autre part, à l’achat d’une voiture électrique d’occasion, il est possible de demander un certificat sur l’état de la batterie. Celui-ci garantit que l’élément ne présente aucun signe de perte supérieur à 25% et que ses capacités correspondent aux prescriptions du constructeur. De quoi rassurer les conducteurs qui hésitent à acquérir sur le marché de l’occasion. Ces certificats s’avèrent d’autant plus opportuns que la distance parcourue en moyenne en Suisse par un véhicule est de 35 kilomètres par jour. Pour des trajets d’une telle distance, les éventuelles diminutions de capacité ne se font pas ressentir.

A l’achat d’une voiture électrique d’occasion, il est possible de demander un certificat sur l’état de la batterie

La confiance au centre

Claude Fabrizzi a acquis une VW ID.3 qui affichait déjà 60'000 kilomètres au compteur. Il n’a pas observé de problèmes du point de vue de l’autonomie. «Avec la gestion des déplacements, c’était pourtant l’une de mes principales interrogations avant de passer à l’électrique», confie-t-il. «Le week-end, je me déplace souvent jusqu’à Genève, Fribourg ou ailleurs en Suisse et je n’ai jamais rencontré de soucis.»

De son côté, Grégoire de Preux n’a pas remarqué de différence lorsqu’il a revendu son ID.4 contre le même modèle, en version GTX d’occasion, qui correspondait davantage à ses besoins. «Je pensais qu’en gagnant 100 chevaux de puissance, l’autonomie diminuerait drastiquement, raconte-t-il. Finalement, la différence n’est que d’une quarantaine de kilomètres par charge. J’effectue de temps en temps l’aller-retour jusqu’à Fribourg sans devoir m’arrêter.»

À l’achat de leur véhicule d’occasion, les deux Valaisans reconnaissent ne pas s’être posé la question de l’état de la batterie. «J’ai entièrement fait confiance au Garage Olympic», admettent en chœur Claude Fabrizzi et Grégoire De Preux.

Le marché de l’occasion s’avère profitable pour les vendeurs comme pour les acheteurs

Des partenariats de mobilité gagnant-gagnant

Le Garage Olympic soutient plusieurs organisations sportives et culturelles valaisannes, dont trois des principaux clubs de sport.

Le HCV Martigny, le HC Sierre et le FC Sion. Ces trois clubs valaisans ont pour point commun d’évoluer en deuxième division nationale, de hockey pour les uns, de football pour l’autre. Mais ce n’est pas le seul point à les relier. Certains de leurs joueurs et dirigeants roulent quotidiennement avec des véhicules mis à disposition par le Garage Olympic. Ce dernier est d’ailleurs aussi le partenaire mobilité de plusieurs autres symboles cantonaux, tels que la Foire du Valais, le PALP Festival, ou encore le Grand Raid.

Défendre son image de marque

«Mettre à disposition une voiture est un classique contractuel pour les joueurs étrangers», relève Claude Fabrizzi, membre du comité d’administration du HC Sierre. Une charge importante pour de nombreux clubs sportifs, ravis de pouvoir collaborer avec un garage pour honorer leurs engagements.

«Cela nous permet aussi de développer une image de marque, avec une flotte uniformisée aux couleurs du club», relève Victor Liebenguth, directeur général du HCV Martigny. «Mettre à disposition des véhicules bien entretenus, c’est aussi faire preuve d’une qualité d’accueil pour les joueurs qui s’engagent avec nous.»

«Énormément de monde gravite autour des clubs», apprécie Raphaël Garcia, CEO du Garage Olympic SA. «Nous soutenons des clubs et des événements, petits et grands, dont les valeurs correspondent à notre philosophie. Cela implique aussi un certain investissement de leur part pour que nos partenariats soient gagnant-gagnant.»

L’ID.7 ou le confort du voyage

La gamme 100% électrique de Volkswagen s’agrandit. Après la compacte ID.3, les SUV ID.4 et sa version coupée ID.5, ainsi que le combi ID. Buzz, la famille ID accueille sa première berline: l’ID.7. Cette cousine de la mythique Passat dévoile des atouts certains pour de longs voyages confortables.

Le dernier modèle du constructeur allemand offre une autonomie impressionnante. La batterie de base, à 77 kWh, permet de parcourir 615km en une charge, soit 84 km de plus que l’ID.5 coupé. La version Pro, à 86 kWh, affiche quant à elle une autonomie de 700 km! Un résultat qui doit toutefois encore être certifié.

L’ID.7 s’avère particulièrement spacieuse. Les occupants de la place arrière s’y sentiront parfaitement à l’aise. Ce confort se ressent aussi au volant. Les sièges ventilés, sont d’ailleurs certifiés par la très sérieuse AGR, l’association allemande pour la santé du dos. Sur la route, les 286chevaux de son moteur la rende particulièrement habile, y compris en montagne.  

Le coffre bénéficie d’une généreuse capacité de 532 litres. Enfin, l’ergonomie de l’écran de navigation a été améliorée par rapport aux précédents modèles de la marque.

Ils ont acheté une VW 100% électrique d’occasion
Grégoire de Preux (Sion)
J’ai toujours plaisir à entendre un joli moteur, mais je dois reconnaître que le silence des voitures électriques est agréable. On peut apprécier de la musique ou discuter tranquillement. Je suis désormais de ceux qui ne supportent plus les voitures qui pétaradent en ville.
Claude Fabrizzi (Conthey)
J’ai choisi un véhicule électrique pour des raisons économiques et écologiques. J’apprécie le fait que mon comportement en tant que conducteur influence l’autonomie de ma voiture. Il y a une forme de cohérence que l’on ne remarque pas forcément au volant d’une thermique.

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