Le rendez-vous de la mobilité
Le blackout annoncé a été évité. Pour l’instant du moins. Mais la situation sera probablement aussi tendue fin 2023. Un contexte qui, a priori, paraît peu compatible avec la défense des voitures électriques. Pourtant, les acteurs de la transition énergétique n’en démordent pas. Il n’y a pas d’ambivalence entre le contexte et le message. La mise au point de Stéphane Maret, président de l’Association valaisanne des producteurs d’énergie électrique.
La situation actuelle est particulière. Elle est liée à deux grandes problématiques. D’une part, la guerre en Ukraine a entraîné l’arrêt des exportations de gaz naturel russe, dont l’Allemagne était un grand consommateur pour sa production électrique. D’autre part, le parc nucléaire français connaît quelques difficultés. Or, en hiver, la Suisse importe une partie du courant qu’elle consomme de ces deux pays. C’est une situation purement conjoncturelle. Elle ne doit donc pas freiner le développement structurel et à long terme de la deuxième électrification que nous vivons. La crise climatique nous impose de sortir des énergies fossiles.
Cette affirmation n’est que partiellement vraie. Lorsque l’on parle d’énergie, on ne fait pas seulement référence à l’électricité. En réalité, près des trois-quarts de l’énergie consommée en Suisse est d’origine fossile. Sortir de cette dépendance représente un énorme défi! Cela nécessitera de consommer davantage d’électricité, beaucoup plus efficace pour la mobilité et pour se chauffer à l’aide des pompes à chaleur.
Il est vrai que ça n’est pas idéal. Mais un moteur électrique sera toujours plus efficace que son équivalent à essence. Ce sont les lois de la physique! Les principes de la thermodynamique font que le rendement d’un moteur thermique reste bien inférieur à celui d’un moteur électrique, qui est de
90 à 95%. Concrètement, ce dernier consomme trois fois moins d’énergie pour la même utilité.
À terme, certes on consommera davantage d’électricité, mais globalement beaucoup moins d’énergie. Pour remplacer les carburants fossiles, on doit augmenter nos capacités de production de renouvelables, en misant sur de nouveaux projets hydroélectriques, le solaire en plaine et en montagne, ainsi que l’éolien. Chaque kilowattheure que l’on produit en plus dans les Alpes, c’est de l’énergie fossile que l’on importe en moins, avec les problèmes de dépendance énergétique que l’on connait.
Les utilisateurs vont devoir apprendre à «faire le plein» différemment. Avec les véhicules thermiques, on a pris l’habitude à remplir son réservoir en quelques minutes. Pour les voitures électriques, cette manière de faire est utile sur l’autoroute, pour un usage exceptionnel, car les batteries supportent moins bien les recharges à très haute puissance. Mais à la maison ou au travail, on a besoin uniquement d’une borne à charge lente. C’est un défi d’équiper judicieusement le territoire de stations de charge, mais c’est aussi une immense opportunité, car la majorité des véhicules passent 95% de leur temps à l’arrêt.
Le développement majeur du photovoltaïque entraîne des répercussions sur le réseau électrique qui devra absorber des fluctuations plus marquées. Les installations solaires ont en effet tendance à toutes produire du courant en même temps et de manière intermittente. À terme, les véhicules électriques seront bidirectionnels dans les échanges de courant. Une fois branchés, ils feront partie intégrante du réseau. Les producteurs et les distributeurs d’électricité pourront rémunérer les particuliers pour qu’ils mettent leur batterie à disposition. Chaque voiture deviendra un réservoir d’électricité capable, par exemple, d’absorber les pics de production ou de consommation. Les batteries actuelles ont une capacité de 50 à 75 KWh. Ça n’est pas négligeable. C’est de l’ordre de grandeur de la consommation quotidienne d’une maison familiale en hiver, avec une pompe à chaleur.
Gérer un parc automobile n’est pas toujours chose aisée pour une entreprise. Quels sont les véhicules les mieux adaptés aux besoins? Comment les financer? Qu’est-ce qu’il en coûte? Autant de questions qui nécessitent une analyse sérieuse. Le Garage Olympic y apporte une réponse en lançant plusieurs services pour les flottes de véhicules sous l’appellation Olympic Fleet. Il met à disposition un seul interlocuteur pour répondre à toutes ces questions et d’autres encore liées à la mobilité des collaborateurs.
L’ID. Buzz, c’est d’abord un mythe. Celui du Combi T1, duquel son look est inspiré. L’un des véhicules emblématiques de Volkswagen. À une différence près: le dernier né du constructeur allemand est 100% électrique!
Et contrairement aux apparences, ce minivan se révèle particulièrement maniable. De quoi ressusciter les road-trips en famille, les émissions de CO2 en moins. Avec ses cinq places, son immense coffre et ses nombreux espaces de rangement, l’ID. Buzz semble taillée pour cet usage. Une version utilitaire est aussi disponible, en attendant la sept places, annoncée pour 2024.
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